VEF Blog

Ce soir c'est une toute petite soirée avec juste ma femme et son papa. Mais on va bien manger et fêter la nouvelle année. J'espère que vous allez aussi passer une bonne soirée 

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H A P P Y     N E W    Y E A R

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Avec le sticker de "La Médiathèque de Roubaix" collé en plein milieu mais je mets les couvertures des livres que j'ai vraiment eu entre les mains donc c'est comme ça cette fois ci (⌒-⌒; )

Il est question de trois jeunes gens qui apprennent le théâtre. Évidemment pour le côté théâtral il y a un peu de triangle amoureux, mais en plus moderne, plus style polyamour. Je vous spoile sans vergogne mais j'ai particulièrement aimé le moment où la fille et un des garçons se mettent finalement en couple mais avant elle lui avoue qu'elle a déjà perdue sa virginité avec l'autre garçon, Neville, alors il lui avoue que lui aussi il a déjà perdu sa virginité avec Neville（≧∇≦）

J'ai trouvé que la description des classes sociales était très stéréotypée. C'est un peu normal puisque c'est de la littérature jeunesse, il y a donc une volonté de poser des bases. Chacun des trois protagonistes est issu d'une classe sociale différente et est censé représenter les difficultés propres à la façon dont ça se passe dans son milieu. J'ai passé les deux premiers tiers du bouquin à être vexée que la mère de Neville soit aussi couillonne. Je m'identifiais à elle parce que moi aussi j'ai grandit en HLM, avec une mère isolée qui travaille et éleve son enfant avec ses seuls revenus. Et j'ai été moi même femme de ménage. J'ai pensé que c'était du mépris de classe. Jusqu'au moment où j'ai trouvé que ce n'était pas moi qui était représentée par ce personnage mais ma mère. Les points communs entre ma mère et celle de Neville sont étrangement nombreux. Les deux ont travaillé comme femme de ménage chez des personnes âgées, les deux ont de l'asthme, et des allergies aux produits ménagers, les deux ont le même discours au sujet de l'air de Paris et de leur asthme. Et surtout les deux ont eu exactement la même suite de réactions à nos études: comme Neville j'ai voulu faire des études d'arts, comme la mère de Neville ma mère a d'abord trouvé ça formidable, elles n'ont eu aucun discours moralisateur sur les débouchés, elles ont été encourageantes, et puis au moment où on a commencé à réussir et qu'il a été question d'aller étudier dans une école réputée sur Paris elles ont réalisé que ces études impliquaient d'avoir un logement sur Paris et de vivre sur Paris en se consacrant pleinement à des études sélectives qui n'avaient rien à voir avec des cours du soir où quelque chose qu'on gère à côté d'un emploi. Et là elles ont dit "non, c'est pas possible". Après des années à t'avoir assuré de son soutient mais en tant que fan, pas en tant que parent, c'est à dire "j'aime te regarder faire des trucs qui me font rêver", pas "je vais t'aider". C'est là que j'ai réalisé que oui, la mère de Neville est bête, mais c'est pas mal décrit ou méprisant, c'est même étonnamment réaliste.

Finalement c'était assez réconfortant pour moi que Neville ne s'en sorte que grâce à l'aide providentielle d'un professeur qui va bien au delà de son rôle de prof et d'une vieille dame riche sortie de derrière la machine à écrire de la romancière. Ça m'a déculpabilisé de ne pas y être arrivée moi. 

La dernière phrase du roman est "Je n aurais jamais trouvé qui je suis sans Juliette et Lisette, sans Agnès et Nathalia, sans Nora et Chérubin, sans Chimène et Aricie, sans Neville et Bastien".

Ca m'a fait me demander à quels personnages de fiction je m'étais déjà identifié dans une démarche semblable. Je pense rarement à m'identifier aux personnages. Je pense à Lilly dans Hôtel New Hampshire de John Irvin et à Chiyoko dans le film Millenium Actress. Mais j'ai du mal à penser à un seul autre personnage. Je pense que mes propres personnages imaginaires ont pris tellement de place dans ma vie que ça m'est allé d'avoir une identité parmi eux, j'ai oublié souvent d'aller chercher en dehors 

Cette année c'était la première fois de ma vie que le réveillon de Noël était chez moi, sans que ce soit quand je vivais avec ma mère, parce que alors c'était "chez moi" mais c'était elle l'organisatrice. 

Hina a jugé ma table de Noël (Ouji s'est juste installé sous la table en espérant que des morceaux de poularde allaient tomber pour lui (≧∀≦))

Ce pauvre Ouji est en surpoids alors il n'a pas passé un très bon Noël, il n'a pas eu droit à son morceau de foie gras cette année. Le truc c'est qu'il a lui même son propre foie qui est gras _φ(･_･

Le camping car de la famille Playmobil a plu. Apparemment c'etait une bonne idée d'avoir demander à mon neveu ce qu'il voulait pour Noël parce qu'il a apprécié avoir sa commande et a passé sa commande pour son anniversaire. Je dois maintenant trouver un bateau de pirates. J'espère que ça existe chez Playmobil. 

J'ai pas encore pris des photos de mes cadeaux. Je vais d'abord ranger le bordel qu'on a foutu dans la maison et puis faire des belles mises en scènes pour mes nouveaux mugs. J'ai été gâtée cette année ^_^

Généralement les réseaux sociaux ne sont pas très intéressants, c'est un peu comme la télé: la plupart du temps que j'y passe c'est pour me distraire sans me prendre la tête. 

Mais parfois il y a des gens qui sortent du lot, qui vraiment valent le coup d'être suivis. Par exemple il y a Nathalie Bianco. Ses posts sur Facebook me font toujours arrêter de scroller. Quand elle s'exprime je me dis presque toujours que c'est bien que quelqu'un ait pris le temps de dire ça. 

Pour moi ce qui me touche aussi c'est que c'est une personne qui a quitté sa religion, pas du tout "comme moi" je l'ai fait, parce que pour elle c'était beaucoup plus intense et dramatique comme situation avec de la maltraitance familiale, alors qu'il n'y a jamais eu de drame dans ma vie de ce côté là. Mais ça me rend triste que d'un côté j'aimerais bien pouvoir baigner dans les bons sentiments chrétiens parce que je suis croyante, mais d'un autre côté je ne peux pas parce que les chrétiens certes ils disent des choses gentilles et généreuses mais qu'est-ce qu'ils disent aussi comme conneries, notamment sur les LGBT et je ne peux pas ignorer ça parce que je sais à quel point c'est problématique: une des principales cause de suicide des jeunes LGBT c'est le rejet de leur famille, surtout de leurs parents. Nathalie Bianco c'est une personne qui parle souvent comme une personne croyante, je croirais entendre des rappels à l'amour du prochain qui pourraient venir d'une personne qui va à l'Eglise, mais tout en ayant beaucoup plus d'ouverture d'esprit, jamais guidée par la peur ou des idées dogmatiques qui n'ont pas de sens comme par exemple "t'es une meilleure chrétienne si tu t'habilles en robe que en pantalons", "porter un stérilet c'est ne pas accepter sa nature" et je trouve ça fatiguant d'accepter toutes ces conneries, j'ai l'impression de faire un travail d'aide médico-psychologique: j'écoute avec bienveillance et si la personne part dans un délire je ne montre aucune réaction négative, il faut toujours être prêt à se prendre une balle perdu sans cesser de sourire. 

C'est nul je trouve d'avoir à choisir entre accepter tous les trucs qui sont plus ou moins jugeant et que je trouve blessants ou renoncer complètement à partager des sentiments religieux. Je suis donc reconnaissante à Nathalie Bianco de parler comme elle le fait. 

D'ailleurs, tant qu'on parle de Facebook, voici le lien de mon compte Facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=100028926273327

Pour le moment je n'ai pas de compte Twitter / X ni TikTok ni Snapchat donc voilà, vous avez tous mes comptes ^^ 

C'est l'anniversaire de mon épouse le 20 décembre. On sera en famille seulement à partir de dimanche mais on a quand même fait une petite célébration le jour J

J'ai fait un gâteau maison (^^)'

Et puis on a mangé japonais. C'est ce que ma femme préfère et ça ne fera pas doublon avec le réveillon

Mon beau père aussi il prend les photos de ce qu'on mange XD 

Les deux gros gourmands

Pour l'occasion je me suis maquillée ^_^